UE Evolution des Systèmes Symbiotiques (ESS)


Responsables : Anne-Laure Bañuls, Marion Vittecoq, Sylvie Hurtrez

anne-laure.banuls@umontpellier.fr

vittecoq@tourduvalat.org

sylvie.hurtrez@umontpellier.fr

Volume horaire : 25h, 2.5 ECTS

Objectifs : Analyse des relations hôtes-symbiotes (parasites inclus) et de leur évolution, au moyen de différentes approches (des observations aux modèles) et à travers l’étude de divers exemples. Etude des rôles des symbiotes dans l’évolution des systèmes biologiques. Liens entre l’évolution des systèmes symbiotiques, le fonctionnement des communautés et les applications environnementales, bio-médicales ou agronomiques.

Public visé : étudiants de M2 (notamment BEE et BIMP).

Doctorants souhaitant élargir leurs compétences, en particulier :

- ceux travaillant en biologie évolutive ou en écologie des communautés et qui souhaitent s’intéresser aux rôles des interactions symbiotiques dans le fonctionnement des systèmes écologiques ;

- ceux qui sont dans le domaine de la parasitologie et veulent renforcer la vision évolutive de leurs problématiques ;

- ceux qui s’intéressent aux problèmes de lutte contre des parasites ou des ravageurs et qui sont soucieux de prendre en considération la dimension évolutive dans leur approche.

Pré-requis : des bases en écologie évolutive sont nécessaires pour suivre cette UE

Résumé du contenu de l’UE :

1) Evolution des interactions symbiotiques : origine et devenir des parasitismes et mutualismes, évolution de la virulence, évolution de la résistance, adaptation locale, co-évolution etc

2) Fonctionnement des interactions symbiotiques et conséquences évolutives : manipulation parasitaire, évolution des cycles et de la transmission etc

3) Systèmes symbiotiques, moteurs de l’évolution : pressions de sélection, parasitisme et sélection sexuelle, sexe et parasitisme etc

4) Evolution des systèmes symbiotiques et fonctionnement des systèmes écologiques : structuration des communautés, biodiversité, écologie de la santé, microbiomes, fonctionnement de systèmes « artificiels » (milieu hospitalier, élevages, cultures etc)