Lettre pédagogique n°17

Chaque mois, cette lettre vous propose une sélection d'articles issus des revues de pédagogie universitaire (en français ou en anglais), de journaux grand public ou de blogs.


Vidéo du séminaire "l'évaluation des compétences" du 16 mai 2018

La vidéo du séminaire donnée par Laetitia Gérard le 16 mai 2018 est disponible sur la chaîne de l'IDEFI-UM3D

Un point sur : l'évaluation des enseignements par les étudiants

L'évaluation des enseignements par les étudiants (EEE) se pratique depuis longtemps à la faculté des sciences comme dans la plupart des universités en France. Néanmoins, l'EEE évolue et son rôle se modifie. Si la loi française en fait pour l'instant une évaluation seulement formative pour les enseignants, cet outil est déjà un outil de contrôle dans de nombreux pays, en servant aux institutions à recruter et à promouvoir les enseignants.

Par ailleurs, les travaux sur l'EEE tendent à montrer que si l'évaluation de l'enseignement a un caractère multidimensionnel, ces différentes dimensions ne sont pas toutes équivalentes et surtout dépendent du contexte (type d'enseignement, enseignants, étudiants). Pour qu'une évaluation soit pertinente, elle doit donc s'adapter au contexte dans lequel elle est appliquée (les auteurs parlent d'une approche écologique de l'évaluation). Nathalie Younès et Marc Romainville ont fait en 2012  le point sur ces évolutions de l'EEE dans un article synthétique et accessible, qui donne en outre accès à une abondante bibliographie.

À noter le site de Nathalie Younès qui donne accès à ses publications principales sur l'EEE, dont "À quelles conditions l'évaluation formative de l'enseignement par les étudiants est-elle possible en France ?".  Enfin, un numéro entier de la revue "Éducation et formation" a été récemment consacré à l'évaluation des enseignements par les étudiants.


Articles


Dans une entrevue parue dans "Le Monde", les sociologues C. Hugrée, Yaël Brinbaum  et Tristan Poullaouec commentent le résultat d'une (longue) "comparaison internationale entre les systèmes scolaires basée sur la mobilité sociale" publiée par l'INSEE. Cette étude montre que l'essentiel de l'échec en licence est dû au "niveau acquis à la fin de l’école primaire, plus encore qu'à l'origine sociale. Et T. Poullaouec de poser la question « Qu’est-ce que l’école fait pour ces élèves qui ne bénéficient pas d’une transmission familiale de la culture écrite ? ».


 Un nouvel arrêté licence et un nouveau cadre national vont bientôt être votés. Les documents son t accessibles ici et et le site AEF propose un décryptage de l'arrêté dans sa forme actuelle.


Le tribunal administratif de Lille a jugé qu'une université pouvait dispenser une formation intégralement en anglais, si cette formation débouchait sur un diplôme d'université et non sur un diplôme national.


Modifié le: mardi 26 juin 2018, 20:35